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Le Merzer, la Bretagne, les galettes saucisses et le crachin


Surprenante cette course bretonne et ce, dès le training.

Une belle averse, une pluie annoncée de 14h à 18h, comme par hasard les horaires d’ouverture du training, une fois de plus je suis le seul ahuri avec une caméra ici.


Quelques irréductibles se risqueront à affronter la pluie ce jeudi après-midi, affrontant des conditions que personne ne connaîtra pendant le week-end mais respectant peut être plus le travail souvent chronométré des mécaniciens, sympas ces bourrus casqués.

L’armada Sherco attendra le vendredi matin avant de dérouler, Nambot en chef d’orchestre, conditions pépites après le nettoyage de la vieille, forcés de constater que le sol est béton en dessous malgré la pluie, quelques histoires de 2019 contant de la Fesh Fesh omniprésente, rassurez vous il n’en fut rien ce week-end.



Samedi c’est LL, aka Loïc Larrieu qui fera une grosse frayeur à tout le monde en chutant fort en SP2 dès le premier tour.

Passant violemment par devant, KO, il finira la SP, mais épris de douleur au niveau du dos, il partira en ambulance jusqu’à St Brieuc ou des examens révéleront une absence de fracture et de blessure grave. Chaleur mais quand même, le sudiste est un dur au mal, il valait mieux vérifier.


Vérifier c’est ce que fera Jean Luc et son équipe, le Motoclub et les Marshalls, que le parcours survive à la dure épreuve des gaziers du France, spéciales modifiées, dangers évités, juste de quoi s’amuser.



S’amuser à aller taquiner leurs aînés, Léo Joyon et Thibault Giraudon adorent le faire.

Après le podium « habituel » du E1 le samedi, à savoir De Clercq/Geslin/Giraudon, le dimanche c’est Léo qui va venir chambouler la hiérarchie, s’octroyant 5 des 9 spéciales du jour, c’était lui l’homme en forme ce dimanche en Bretagne avec sa 125.

Attention tout de même à l’excès d’arrogance, le travail paye, c’est bien, la grandeur elle, est éternelle.


En E2, c’était le retour des deux protagonistes de 2022 dans les côtes d’armor, confrontation annoncée donc entre Hugo Blanjoue et Zachary Pichon, forcément à l’avantage du sarthois, vivant une saison bien différente de celle du marseillais.

Espinasse est contraint à l’abandon, sa casse mécanique le samedi lui fera perdre de gros points au championnat.

Remportant les deux journées mais n’étant présent uniquement ce week-end, Pichon participe au renouveau de Blanjoue, Hugo réalise ce week-end la meilleure opération en scorant une deuxième et troisième place, le numéro 56 repart leader du championnat.

Tous les trois sélectionnés en équipe de France pour les 6 jours, ce sont nos hommes les plus rapides.



Si l’on se réfère au classement scratch délivré par le vieux sorcier qu’est Jacques de Freenduro, Zach score le meilleur temps, suivi d’Antoine Magain et Mathys Boisramé.

Le crossman local de l’étape, venu s’essayer à l’enduro réalise un très beau week-end avec deux deuxième places derrière le Maginator, autant vous dire qu’Eric Bernard a quelques peu traîné sous la tonnelle Atomic ce week-end.

Il a annoncé sa présence pour les deux dernières épreuves du championnat, quelque chose de sympa est en train de se produire sous nos yeux, affaire à suivre.


Derrière ces deux gars, un certain pilote de supercross évoluant sur une 300 Sherco est venu s’installer sur le podium le dimanche, solide et régulier, Julien Roussaly s’affirme course après course, les capacités sont là, reste à trouver la formule implacable pour continuer de gravir les deux dernières marches du E3, 6 au scratch le dimanche, en embuscade prêt à bondir le pilote du Tarn.



En Junior2, c’est Sydow qui domine.

Venu chercher ce titre « facile » avec son expérience, son niveau de MXGP, l’Allemand signe une nouvelle fois deux victoires, gagnant toutes les spéciales par journées, reléguant les deux jours son plus proche pousuivant à 59s et plus de 2min le dimanche. Pas de débat.


En J1, Dagna s’impose les deux jours profitant le samedi des ennuis mécaniques de Maxime Clauzier alors en tête. Déçu que nous étions d’assister en sortie de SP2 à ses déboires, même l’aide de Mathias Dolci ne suffira pas à faire repartir la Fantic du team Bonneton 2 roues.

La loi de la mécanique, la même pour tout le monde.

L’ami Agustin Cortez, signe quand à lui une seconde et troisième place lors de ce week-end breton.


En J3, jeu des chaises musicales entre Killian Bremond, Mathis Juillard et David Guillemot.

David est toujours en tête du championnat, suivi par Killian et talonné par Evan Raffard (qui oublie de dire merci quand on lui tire sa moto en liaison, mal élevé va).

Mr Juillard revient petit à petit au championnat après sa belle chute au training italien, le disciple de Romuald Boyon n’a pas dit son dernier mot.

À ne pas oublier non plus, un certain William Criq qui en embuscade depuis le début de la saison, compte bien monter sur le podium final.

Coquin cette catégorie n’est-ce pas? Presque autant que les whips de David!



Chez les Féminines, Mireia Badia signe une nouvelle victoire devant Justine Martel et Mauricette Brisebard le samedi, remplacée par Justine Geisler pour une poignée de seconde le dimanche.

Domination sans partage de l’espagnole, s’octroyant les 12 spéciales du week-end, respect.


Chez les espoirs la bataille fait rage avec un quatuor composé de Dorian Simon, Valentin Mersin, Joris Garcia et Gabin Allemand. Ça sent bon l’Europe pour les protégés d'Olivier Aigoin.


En National 1, le belge normand, Jeremy Herinne signe un doublé devant Jérémy Petit et Charles Cottet. Le jeu de l’intimidation n’a pas suffit pour Petit, auteur de bons chronos mais moins solide physiquement, il va revenir revanchard en Auvergne, c’est signé.


En National 2, Lamour, Morteveille, Corre et Pichaud s’échangeront les places d’honneur ce week-end, au général c’est Morteveille qui devance Pichaud et Mazaudier. Oui vous avez bien lu, Le Mel Mazaudier le fameux.


Pour finir le National 3.

Double succès pour Baratange, au classement général, Baratange devance Joffrey Saves du team GP Motors et Maxime Rohee.



Évidemment la Bretagne, c’est beau même quand il pleut. Heureusement car on en a eu de la pluie, du crachin, des averses et même du soleil, pas de quoi choper des coups de lune, parfait c’est bien ce que la caravane du France était venue chercher en Bretagne.


Rendez-vous en septembre pour les deux dernières étapes, je dois vous laisser, je suis en Suède en train de me déguiser en zombie sur une course extrême appelée Battle of Vikings, affaire à suivre….


RP



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